“I’m spending about two hours every night just doing email,” lamented a friend while we were enjoying a catch-up session over a cup of coffee. At the time, she was a vice-principal at a large junior high school, and the demands resulting from digital communications, including email, were becoming unmanageable.
This conversation led to what would become a multi-year research project I conducted as part of my doctoral program, exploring how digital communications were impacting the lives of K–12 teachers. My research revealed that checking school communications outside of regular hours had significant consequences for teachers.
For instance, when such check-ins involved a note from a student or parent, teachers were immediately thrown back into the classroom. Their concern for a particular student or family might stretch on through the night, with some study participants reporting interruptions to their family life and loss of sleep as a result.
It became clear that the heart of the issue was the care that teachers have for their students. American philosopher Nel Noddings, and her seminal work on the ethics of care, became central to my research and spoke to what it means to be a teacher as a caring professional.
“This is what caring professionals know—that teaching and learning and life itself go better in an atmosphere of care and trust,” Noddings wrote in Caregiving: Readings in Knowledge, Practice, Ethics, and Politics (which she co-edited with Suzanne Gordon and Patricia Benner).
Though there is a recognizable drain related to this constant concern, caring is an essential part of what it means to be a teacher and is at the heart of this issue’s feature on caring professions.
As ever, thanks for reading and thanks for all you do for the students of Alberta.
La bienveillance est au cœur de l’enseignement
« Tous les soirs, je passe environ deux heures à rédiger des courriels, se lamente une amie alors que nous prenions plaisir à nous retrouver autour d’une tasse de café. » À l’époque, elle était directrice adjointe d’une grande école secondaire premier cycle, et les demandes par communications numériques, y compris les courriels, devenaient impossibles à gérer.
Cette conversation nous a menées à ce qui allait devenir un projet de recherche pluriannuel que j’ai dirigé dans le cadre de mon programme de doctorat : découvrir de quelle manière les communications numériques ont un impact sur la vie des enseignants de la maternelle à la 12e année. Ma recherche a mis en évidence que vérifier des communications scolaires en dehors des heures régulières de travail avait d'importantes conséquences sur les enseignants. Par exemple, si le message provenait d’un élève ou d’un parent, on constatait que l’enseignant se retrouvait immédiatement en classe. Et, s’il se préoccupait en particulier d’un élève ou d’une famille, il pouvait facilement s’en préoccuper toute la soirée. D’autres participants à l’étude ont même signalé que leur vie de famille avait été à tel point perturbée qu’ils en avaient perdu le sommeil.
Il devint alors clair que le cœur du problème reposait véritablement sur la bienveillance des enseignants envers leurs élèves. À partir de là, j’ai centré mes recherches sur les travaux précurseurs sur l’éthique de la bienveillance de la philosophe américaine Nel Noddings, et j’ai compris ce que signifie être un enseignant qui agit aussi en tant que professionnel de la bienveillance.
« Voilà ce que les professionnels voués au bienêtre des autres savent—que l’enseignement, l’apprentissage et la vie se déroulent mieux dans un climat de bienveillance et de confiance », a écrit Noddings dans Caregiving: Readings in Knowledge, Practice, Ethics, and Politics (qu’elle a corédigé avec Suzanne Gordon et Patricia Benner).
Bien que cette préoccupation constante pour autrui soit à l’origine d’un épuisement facilement reconnaissable, être enseignant, c’est aussi être bienveillant, et cette vertu est au cœur de ce numéro spécial qui s’intéresse aux professions dont la bienveillance est de rigueur.
Comme toujours, merci de faire partie de nos fidèles lecteurs, et merci de tout ce que vous faites pour les élèves de l’Alberta.