Every new school year brings a mix of anticipation, resilience and reflection. Even as September retreats further into the rearview mirror, we are still surrounded by reminders that these are uncertain times —economically, socially and politically. The education landscape is ever shifting, and with it, the pressures placed on teachers continue to grow. From curriculum changes and class size challenges to questions around funding and professional autonomy, there is no shortage of complexity facing classrooms across our province.
And yet, here we are again—ready.
There is something remarkable about teachers' ability to show up, year after year, with renewed purpose. Each new school year brings not only a return to routines but also the promise of new beginnings. It is a time of clean notebooks, sharpened pencils, fresh faces and the quiet optimism that comes with starting anew.
In the face of uncertainty, hope is not naive—it is necessary. It is what allows us to see our students not only for who they are but for who they might become. It is what drives innovation, compassion and the courage to speak out when something isn’t working. And it is what unites us as a profession committed to public education as a cornerstone of democracy and equity.
As we continue to settle into this school year, let us lean on each other. Let us celebrate small victories, advocate for what matters and continue to find joy in the everyday moments that make this work meaningful. Your voice, your care and your commitment to students matter deeply, especially now.
To a year of persistence, possibility and hope.
Chaque nouvelle année scolaire s’accompagne d’un mélange d’anticipation, de résilience et de réflexion. Malgré septembre qui s’éloigne peu à peu dans le rétroviseur, les signes que nous vivons une période d’incertitude sur les plans économique, social et politique restent omniprésents. Le paysage éducatif est en constante évolution, et il en découle que les pressions exercées sur les enseignants ne cessent d’augmenter. De la refonte du curriculum aux défis liés aux classes trop nombreuses en passant par les enjeux du financement et de l’autonomie professionnelle, ce n’est pas la complexité qui fait défaut dans les salles de classe de notre province.
Et pourtant, nous revoilà, prêts pour ce qui nous attend.
Il y a quelque chose de remarquable dans la capacité des enseignants à se présenter, année après année, avec une motivation renouvelée. Le début d’une nouvelle année scolaire signifie non seulement un retour à la routine, mais aussi la promesse d’un nouveau départ. C’est à ce moment que les cahiers sont propres, que les crayons sont bien taillés, que les têtes sont fraiches et que le renouveau est porté par un doux vent d’optimisme.
Face à l’incertitude, l’espoir n’a rien de naïf : il s’agit d’un atout essentiel. C’est grâce à l’espoir que nous voyons en nos élèves tout ce qu’ils sont aujourd’hui, mais aussi ce qu’ils pourraient devenir. C’est l’espoir qui stimule l’innovation, qui inspire la compassion et qui donne le courage de prendre la parole lorsque quelque chose ne fonctionne pas. Enfin, c’est l’espoir qui nous unit en tant que profession engagée en faveur de l’éducation publique comme fondement de la démocratie et de l’équité.
Alors que la routine de cette nouvelle année scolaire s’installe petit à petit, entraidons-nous. Célébrons les petites victoires, défendons ce qui est important et continuons à tirer de la joie des petits moments qui donnent un sens à notre travail au quotidien. Votre voix, votre bienveillance et votre engagement envers les élèves sont d’une importance profonde, surtout en ce moment.
Que cette année en soit une de persévérance, de possibilités et d’espoir.
