ATA Magazine

Let’s leave our comfort zones behind

From the president

ATA president, Jason Schilling standing in a blue suit in front of a blue background.

When I taught high school in Coaldale, at the start of each semester, I would draw two circles on the board. One I would label “my comfort zone” and the other “where I learn.” I would tell my students that we can spend all our time in our comfort zones — it’s great there. But if we really want to push ourselves in our learning, we need to push ourselves out of those zones, and that is not always easy to do. The point is for my ­students to learn to let go of the fears and biases they may possess. The irony of this lesson was never lost on me. This is a lesson that also applies to me personally and professionally. I see learning as a lifelong ­journey, there is always more to learn, more to see, and we should not fear a challenge. 

Every year we acknowledge June as National Indigenous History Month, the opportunity to engage in learning and celebrating the positive historical and contemporary contributions of Indigenous peoples. However, acknowledging the rich, vibrant cultures, histories and languages of the original peoples of this land should be a year-round activity. 

We need to hear from the survivors and intergenerational survivors of the residential school system in Canada — stories of physical, sexual and emotional abuse. No longer can we hide behind the veneer of “that was a long time ago and times were different then,” for this is our comfort zone. The Alberta Teachers’ ­Association recognizes that, as much as we have done to support the Truth and Reconciliation ­Commission of Canada’s Calls to Action, we need to do more. We have a personal, professional and collective responsibility to engage in Indigenous education, to address our biases, and meaningfully contribute to truth and ­reconciliation.  


Sortons de notre zone de confort 

Lorsque j’enseignais à l’école secondaire de Coaldale, au début de chaque semestre, je dessinais au tableau deux cercles. L’un que j’intitulais ma « zone de confort » et l’autre « là où j’apprends ». Je disais alors à mes élèves que nous pouvions passer tout notre temps dans notre zone de confort — après tout, on y est bien. Mais, si nous voulons vraiment approfondir notre apprentissage et nous dépasser, nous devons en sortir, même si ce n’est pas toujours facile. L’objectif était d’apprendre à mes élèves à se libérer de leurs peurs et préjugés. Je dois dire que l’ironie de cette leçon ne m’a jamais échappé puisqu’elle s’applique aussi à moi sur le plan personnel et professionnel. Je vois en effet l’apprentissage comme un voyage de toute une vie; il y a toujours plus à apprendre, plus à voir, et la crainte du défi ne devrait pas y avoir sa place.  

Chaque année, en juin, nous commémorons le Mois national de l’histoire autochtone. C’est pour tous, la possibilité d’apprendre, et de célébrer la contribution positive des peuples autochtones à l’histoire passée et contemporaine, mais ce n’est pas suffisant. La reconnaissance de la richesse de l’histoire des peuples originaires de ce pays, de leur vitalité culturelle et de leurs langues devrait être une activité à longueur d’année.  

Nous avons besoin d’entendre les survivants des régimes de pensionnats au Canada et les victimes de traumatismes intergénérationnels — témoignages de sévices physiques, psychologiques, et d’abus sexuels. Nous ne pouvons plus nous voiler la face et nous retrancher dans notre zone de confort derrière ces paroles : « C’était il y a longtemps et les temps étaient bien différents à cette époque. ». Et même si l’Alberta Teachers’ Association reconnait que nous avons beaucoup fait pour appuyer les appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, nous devons en faire plus. Nous avons collectivement, professionnellement et personnellement la responsabilité de participer à l’éducation autochtone, de désamorcer nos préjugés et de ­contribuer de manière significative au rétablissement de la vérité et à la réconciliation. 

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