Throughout the pandemic, you would hear people say, time and time again, “take care of yourself” and “it’s okay to not be okay.” Both of those statements are entirely valid — I said them to my colleagues then and continue to say them now, but I also recognize that when we hear this advice repeatedly, it loses its meaning and impact. The problem then becomes, how do we keep from rolling our eyes when someone tells us to take care of ourselves?
One solution is to keep talking about it, as we are with our feature on mental health in this issue of the ATA Magazine. The more we talk about mental health and are open about the supports we need to maintain good mental health, the better off we are as a profession and as a society. However, a lot of work remains to be done to eliminate the stigma that is attached to mental health problems and illness.
It’s important to recognize that, when dealing with mental health issues, one size does not fit all. What works for me may not work for another person. Another thing to keep in mind is that good mental health is a daily practice rather than a destination where, upon arrival, you set down your luggage and kick up your feet.
For example, I have always struggled to find work–life balance. I am not even sure it truly exists, but it doesn’t stop me from working toward it. Like many,
I like to lace up a pair of runners and explore the trails. It’s not always easy, especially when I’m busy, and there have been many days when I do not manage to run. However, I’ve learned that this is okay — tomorrow is another day, and another chance to try again.
Continuons à parler de santé mentale
Tout au long de la pandémie, on a entendu à répétition :
« prenez soin de vous » et « c’est bien normal de ne pas se sentir bien ». Il s’agit, dans les deux cas, de propos tout à fait valables, de choses que j’ai dites à mes collègues à l’époque et que je continue à leur dire. Toutefois, je reconnais que lorsqu’on entend sans cesse ces conseils, leur signification et leur portée se perdent. Le problème qui se pose alors est de savoir comment éviter de lever les yeux au ciel lorsqu’on nous dit de prendre soin de nous.
Une solution possible est de continuer à en parler, comme nous le faisons dans ce numéro de l’ATA Magazine grâce à notre dossier spécial sur la santé mentale. Plus nous parlerons de santé mentale et plus nous discuterons ouvertement des mesures de soutien nécessaires au maintien d’une bonne santé mentale, mieux ce sera pour nous en tant que profession et en tant que société. Cependant, il reste beaucoup à faire pour déstigmatiser les troubles de santé mentale et la maladie mentale.
Il est important de reconnaitre que les solutions universelles aux problèmes de santé mentale n’existent pas. Ce qui me convient peut ne pas convenir à quelqu’un d’autre. Un autre point à garder à l’esprit est qu’une bonne santé mentale demande des efforts quotidiens; ce n’est pas une destination qu’il suffit d’atteindre pour y poser nos bagages et s’y installer confortablement.
À titre d’exemple, j’ai toujours eu de la difficulté à concilier travail et vie personnelle. En fait, je ne suis pas entièrement convaincu que ce soit possible, mais cela ne m’empêche pas de continuer à y travailler. Comme bien d’autres, j’aime enfiler mes souliers de course et partir à la découverte des sentiers. Ce n’est pas toujours facile, surtout quand je suis occupé, et les jours où je ne trouve pas le temps de courir sont nombreux. Néanmoins, j’ai appris que c’est bien normal. Après tout, demain est un jour nouveau et une nouvelle occasion d’y parvenir.
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