ATA Magazine

Three quiet cheers for authenticity and equilibrium

Editor’s Notebook | Note de la rédactrice

Blond women in black shirt

I was 10 years into my teaching career when I stepped into the role of school principal, a role that was not quite a natural fit.

As an introvert, I get my energy from within, from the quieter side of things, so the prospect of leading a school community was daunting. Staff meetings, greeting parents at special events and, most dreaded of all, school assemblies, were way beyond my comfort zone.

I vividly recall preparing for my first staff meeting as a new school principal. I was entering uncharted territory, feeling a sense of anticipation and immense pressure. I meticulously rehearsed each word I planned to say and scrutinized every detail as I strived to strike the perfect chord of friendliness, warmth and competence. Amidst this flurry of preparations, I hid in my office, gathering my thoughts and steeling my nerves, a solitary dance between the desire to retreat into familiar introspection and the need to step forward as a leader.

Once I stepped into that meeting, the uncertainty drifted away and I found my voice. It was a quiet voice, but it was authentic. And that is what mattered.

At my school, our group of teachers found its equilibrium in the dynamic interplay between the exuberance of extroversion and the depth of introversion, and it was this equilibrium that propelled us forward. It was not the loudness or the quietness that mattered, but our shared passion for teaching, learning and making a difference.

As we explore in our feature section in this issue (beginning on page 18), whether you are the quiet or the loud, or somewhere in between, you have an important role to play in the lives of your students.

As always, thank you for the work you do every day for students across the province.

 


Éloge, dans le calme, de l’authenticité et de l’équilibre 

J’en étais à ma dixième année en enseignement lorsque je suis devenue directrice d’école, rôle qui ne m’allait pas tout à fait comme un gant.  

En tant qu’introvertie, je puise mon énergie en moi, dans la tranquillité et le calme; la perspective de diriger une communauté scolaire me semblait donc intimidante. Les réunions du personnel, l’accueil des parents lors d’évènements spéciaux et la situation que je redoutais le plus, les rassemblements d’école : tout cela était bien au-delà de ma zone de confort.

Je me souviens très bien de mes préparatifs en vue de ma première réunion du personnel en tant que nouvelle directrice d’école. J’entrais en territoire inconnu et je ressentais de la fébrilité ainsi qu’une pression immense. J’ai répété avec le plus grand soin chaque mot que je comptais prononcer et analysé chaque détail pour en arriver à prendre un ton mariant parfaitement convivialité, chaleur et compétence. Engagée dans ce tourbillon de préparatifs, je me suis enfermée dans mon bureau pour me concentrer et m’armer de courage, tiraillée dans ma solitude entre le désir de me réfugier dans l’introspection dont j’avais l’habitude et la nécessité de prendre ma place comme leadeure.

Une fois arrivée à la réunion, mon incertitude s’est dissipée et j’ai pu m’exprimer à ma façon. J’ai parlé calmement, mais aussi avec authenticité. Et c’est ce qui comptait le plus.

Le groupe d’enseignants de mon école a trouvé son équilibre dans l’interaction dynamique entre l’exubérance des extravertis et la profondeur des introvertis, et cet équilibre nous a permis d’avancer ensemble. Ce n’est pas l’intensité ou la douceur qui avait le plus d’importance, mais bien notre passion commune pour l’enseignement, l’apprentissage et le changement positif.

Comme nous le verrons dans le dossier thématique de ce numéro (page 18 et suivantes), que vous soyez du type réservé, expressif ou quelque part entre les deux, vous avez un rôle important à jouer dans la vie de vos élèves.

Comme toujours, je vous remercie pour le travail que vous faites chaque jour pour les élèves aux quatre coins de la province.